Italie nord et Corse
23 mars
Nous sommes revenus de la Thaïlande, les valises et surtout les têtes remplies de souvenirs magnifiques.
24mars- 19 avril
De retour en Suisse nous y resterons presque un mois, tellement il y a de choses au programme :
– le mariage de l’oncle, götti, frère Martin avec sa charmante et adorable compagne Nadeen.
– Les 80 ans de Granny (la maman d’Olivier) et la fête surprise que nous lui avons préparé.
– Quelques rendez-vous médicaux pour Olivier
– La naissance de Chaya, la Gottemeitli de Andrea
– La réparation et le réaménagement de Jerry Lee
Au final, ce mois a passé tellement vite que nous n’avons même pas eu le temps de tout faire ce que nous aurions voulu ( surtout la rencontre d’amis. )
armoire à chaussures … le capitaine en a mare des chaussures qui trainent à l’entrée
vue l’état des freins c’était le bon moment de les changer! Merci Franco 😀
Chez nos amis, nous sommes super bien accueilli MERCI
Et presque disparu le souvenir de Cadiz
Oh qu’elle est belle! Et si petite. Suis fière d’être sa marraine.
20 avril
Nous reprenons la route avec Jerry Lee, depuis l’Argovie, nous passons par le Tessin pour rejoindre l’Italie.
Mais nous nous attardons pas trop dans cette belle région… le voyage doit continuer… le temps passe trop vite, nous pourrons revenir ici pour un weekend ou une semaine de vacances.
Nous traversons Milan aux heures de pointes. La circulation est assez fluide, malgré quelques bouchons. Il commence à ce faire tard, nous trouvons un arrêt pour camion juste après Milan et passerons la nuit sur cette aire d’autoroute.
21 avril
La route continue, nous sommes au nord de l’Italie. Sous aucun prétexte nous voulons manquer le passage dans les ( cinque terre ) . Même si nous ne sommes pas des randonneurs chevronnés, cela fait partie du patrimoine mondial, nous voulons voir sa splendeur.
La vue d’en haut déjà est impressionnante, nous allons visiter Manarola. C’est la première grande épreuve de la 3me partie pour Olivier, mais il n’a pas le choix. Pour voir, il faut descendre au niveau de la mer … et ça descend ! Une fois arrivé en bas nous admirons ce village ( assez touristique) qui est perché sur les rochers. Les maisons sont de toutes les couleurs. La mer est belle. Il fait beau. C’est magnifique ici. Après une bonne pizza au bord de l’eau, nous entammons la remontée. ( il paraît qu’il y a une navette qui remonte au parking, mais hors saisons elle ne passe pas très souvent… nous allons essayer de faire sans).
BRAVO à tous, exercice réussi sans protestations. SUPER 😀
Le seule b-mol de cet endroit ( surtout pour nous) c’est qu’il n’est pas très accueillant pour les camping-cars et encore moins pour le camping sauvage. Notre bivouac se feras quelques kilomètres plus loin en direction de Pise, sur une autre aire d’autoroute.
bizarrement c’est le deuxième incident de la route en très peu de temps que nous croisons… ça promet.
22 avril
Aujourd’hui nous allons visiter le monument attendu déjà depuis un moment de la part des enfants. Je crois que même avant notre départ, en août 2014, Tim nous en avait parlé.
La tour penchée de Pise ( La Campanile)!
La construction de ce monument avait débuté en 1173 et commença très rapidement à s’incliner. D’ingénieuses solutions constructives et conservatrices furent nécessaires pour tenter d’y remédier. Actuellement ils promettent que la tour ne bougera plus, en tout cas pas avant 300 ans. Nous payons les 18 Euros par personne ( heureusement que Maé est grande de taille et va fêter ses 8 ans cette année, car les enfants sont admis dès huit ans ! sa déception aurait été très grande) et escaladons avec peine les 56 mètres jusqu’au sommet de la tour, le plus dur est le passage sous la gîte, nous sentons un mal-être en nous. Arrivé en haut, la vue est splendide.
Nous visitons aussi la cathédrale et la place du Dôme.
Après cette visite mémorable, nous continuons la route jusqu’à Livorno pour aller acheter des billets pour le Ferry-boat qui nous amèneras directement le lendemain en Corse.
23 et 24 avril
Nous dormons sur l’air de stationnement pour camping-car près du débarcadère. La nuit fut courte, nous nous réveillons aux aurores pour être plus d’une heure avant le départ sur la jetée.
A 8h le Ferry-boat largue les amarres et nous faisons route vers la Corse.
La navigation est rapide et sans encombres. Nous débarquons à 11h 30 sur l’île de beauté.
Depuis Bastia nous partons direction le nord, nous voulons faire le tour du Cap Corse pour commencer.
Nous visitons un joli village de pêche qui se nomme Brando Erbalunga.
Nous nous rendons compte que sur cette île, les touristes sont attendu, que pour le début juin. En effet nous sommes peu nombreux à serpenter les routes en tant que visiteurs et rien n’ est préparé pour l’ accueil.
Arrivés tout au nord du cap nous apercevant au loin la petite île de la Giraglia… nous avons l’envie de nous en approcher d’avantage. Une petite route descend jusqu’à Tollare. En saison, le parking ici est payant mais cela, pas avant juin. Donc nous profitons de ce lieu idyllique et presque SAM pendant 3 jours. Les quelques habitants du lieu sont gentils et ouverts à la discution. C’est sympa.
Au programme étude de la faune maritime, école, lecture, repos, etc..
25 avril
En fin de matinée nous continuons le chemin sur l’ouest du Cap Corse.
Notre route nous mène jusqu’à Centuri, un village de pêche bien connu pour ses Langoustes ( à prix très touristique, malheureusement pas dans notre budget), nous nous contentons d’un sandwich fait maison dans notre CC.
Nous ne comptons déjà plus les nombreux virages, traversons de jolis petits villages aux rues étroites, longeons la côte ( très abrupte à certains endroits) et entrons plus à l’intérieure des terres pour arriver jusqu’à Ponte Leccia dans un camping en pleine rénovation à côté d’une jolie rivière. Il se fait déjà tard, nous sommes épuisés de la route. En corse il ne faut pas calculer les voyages en km mais en heures.
26 avril
Aujourd’hui il ne fait pas très beau. Mais rien ne nous arrête. Nous passons la Scala de Santa Regina, une vallée très très rocheuse ou nous observons pleins de « stone faces » sur et certain qu’en l’ absence d’humains, la vallée se transforme en différents personnages de Roche (comme dans Fantasia, de l’histoire sans fin) nous rêvons au passage, c’est fantastique de s’imaginer tout ceci. Pendant la traversée du Niolu, nous faisons une halte au bord du Lac de Calacuccia pour faire nos fameux Jerry Lee-Burger.
De retour sur la route, la présence de cochons sauvages et de vaches en liberté ralenti un peu plus notre monture. Mais c’est fascinant, partout des animaux, dans la forêt de pins nous espérons même de voir des Sangliers, mais ça ne doit pas être leur jour de sortie.
Aucun Sangliers en vue ! Nous passons le Col de Vergio et redescendons de l’autre côte pour aller en direction d’Ajaccio.
Nous bivouaquons deux nuits à Porto Marina.
27 avril
Une journée dédié à la visite de Porto Marina, de son petit Aquarium, de la grande plage et des habituelles occupations.
Le petit Aquarium de la poudrière ou plutôt le Biologiste responsable du lieu, aime le contact avec les familles qui sont de passage ( c’est les vacances de pâques dans certaines régions de france et de suisse). Nous profitons de son savoir et de son envie de nous montrer, même « l’hôpital » de l’Aquarium, pour enrichir nos connaissances. Quel belle expérience.
28 avril
En passant par les Calanques de Piana et en longeant la côte nous arrivons en début d’après midi à Monte Nebbio, tout près de Ajaccio. Mais pour y arriver nous n’éviterons pas quelques frayeurs en croisant des Autobus.
La côte est déchaînée ( mer démontée ?), nous admirons les vagues et laissons les cheveux danser dans le vent.
Nous arrivons chez Jacqueline et Augustin ( la cousine et son mari, que nous avons eu le plaisir de voir en suisse lors des 80 ans de Granny un mois auparavent).
29 et 30 avril
Pendant une petite semaine, nous profitons de leur hospitalité pour laver notre linge, prendre des bonnes douches, faire de l’école avec une vrai prof. Corse ( à la retraite 😉 ) et nos hôtes nous amènent à des belles plages ( inaccessible en CC) et nous montrent leur région. C’est merveilleux. Nous ne savons pas comment leurs remercier.
1 mai
L’heure des au-revoir a sonné. Nous partons à Cupalatta voir les tortues terrestre et aquatique ( eau douce) dans un centre qui fait beaucoup pour la sauvegarde des tortues. Le nombre de différentes espèces présentées est impressionnant (170!). Ils récupèrent et soignent aussi des tortues maltraitées, mal nourries ou accidentées.
Mais ne restons pas là, nous ne pouvons pas bivouaquer dans l’enceinte. Alors nous avançons direction Zonza, pour nous trouver un petit coin où passer la nuit. Ce ne fut pas facile, car la route est encore très sinueuse et plutôt étroite. La nuit commence à tomber, nous optons pour un arrêt sur une aire de « déchetterie » ( on en trouve malheureusement beaucoup de ces endroits de décharge en haut d’une vallée, sur l’ile de beauté) avec une magnifique vue en dessus d’un petit village, dont je n’ai malheureusement pas noté le nom.
2 mai
Après une nuit SAM, nous continuons la petite route ( presque une piste) qui nous a amené jusqu’ici pour atteindre en final notre but le Col de Bavela. Bizarrement la piste se transforme en bonne route toute neuve. Nous sillonnons entre les maisons, rochers, arbres, sur la route D420 pour arriver au col.
Il paraît qu nous avons de la chance de voir les pointes dégagées, un couple nous raconte d’être revenu déjà deux fois cette semaine, faute d’avoir rien vu à cause des nuages. Nous nous estimons chanceux et profitons de la vue sur les pics. Le vent souffle très fort.
Du coup le ciel, qui jusqu’à présent était plutôt couvert, nous ouvre la route sous le soleil. Nous redescendons sur l’est de la Corse jusqu’à la mer, ou nous dormons sur un parking vers Solenzara.
3 mai
Ce matin nous parcourons que quelques kilomètres jusqu’à la plage de Pinarellu. Nous pensions retrouver une plage peuplée et des snack/bistrot tout le long ( annonces sur les affiches le long de la route du parking.) Mais rien. ? Parcage en épis obligatoire, nous plaçons le CC en grand épis le long du parking il n’y a pas trop de monde.
La visite de la crique fut très intéressante, grace à l’absence du tourisme en masse 😉
Tout d’un coup, nous apercevons à une 50 de mètres des nageoires dorsales de grands poissons… nous en comptons quatre, avant de nous apercevoir que nous voyons la nageoire dorsale ainsi que la queue. Nous sommes tous intrigués. Ce sont des requins ? demande un monsieur. Nous continuons à observer. Ils doivent bien faire 2m ! la nageoire dorsale est trop fine et le mouvement de la queue nous semble différent d’un requin. Nous ne le saurons jamais ( à moins que quelqu’un puisse nous éclairer) nous optons plutôt pour un couple d’Espadons ??. Ils partiront comme ils sont venus, discrètement.
Après le départ des visiteurs de la plage, nous déplaçons Jerry Lee pour avoir une meilleure vue et passerons la nuit sur le parking.
4 mai
A Porto nous nous arrêtons dans un grand centre commercial pour acheter quelques vivres ( la pâte à tartiner au spéculos par exemple 🙂 ) et faire le pleins de livres en français.
et voilà… nous l’avons vue… un vrai sanglier.
Bon un peu mort au bord de la route.. mais c’est un sanglier sauvage
En début d’après midi, nous arrivons à Bonifacio pour aller acheter nos billets de Ferry-boat et après une rapide visite de plage, prendre place dans le camping qui se trouve à 3km de la ville.
5 mai
Notre dernier jours sur l’île de beauté. Nous visitons la belle ville de Bonifacio, perché sur le rocher qui est marqué par le vent et la mer. Andrea et les enfants vont même descendre l’escalier du roy d’Aragon qui descend quasi verticalement avec 280 marches jusqu’au niveau de la mer. Le chemin et taillé dans la roche c’est impressionnant, presque irréel.
En fin d’après midi nous passons sur un autre flanc de colline et trouvons une belle crique, tout près du camping. Ce fut une belle finale de notre visite en corse.
6 mai
Ca y est … notre bateau lève les amarres à 10h30 pile pour nous emmener en Sardaigne.
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